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Dès cette année 2019, les plateformes en ligne comme Blablacar, Airbnb ou encore Le Bon Coin vont devoir déclarer les revenus des utilisateurs aux impôts.

Les plateformes en ligne déclareront vos revenus au fisc

Si vous louez un logement via Airbnb, la plateforme sera désormais tenue de déclarer vos revenus au fisc. Il n’est pas certain que vous allez payer des impôts sur la vente d’un produit de seconde main sur Le Bon Coin, ni sur les revenus de votre service de covoiturage avec Blablacar. Toutefois, l’ensemble des sites internet qui vous permettent de gagner de l’argent devront, à partir de cette année, déclarer les revenus que vous percevez aux services fiscaux. En même temps, ils devront vous soumettre un récapitulatif du coût des transactions effectuées et des informations sur les obligations sociales et fiscales qui pourraient vous être attribuées.

Cette loi imposant la déclaration fiscale des revenus par les plateformes en ligne date de 2017, alors que François Hollande était encore à la tête du pays. Bercy affirme que ces gains issus de l’économie collaborative sont en effet imposables, tout comme les revenus tirés des activités indépendantes. Mais la bonne nouvelle est que la majorité des biens vendus sur les plateformes en ligne ne seront pas imposés en cas de vente occasionnelle portant sur un bien personnel. Par contre, les objets de valeur : pierres précieuses, bijoux, œuvres d’art, pièces de collection et antiquités vendus à plus de 5000 euros seront soit taxés soit imposés. Exception faite des meubles, des véhicules automobiles et des appareils électroménagers.

Seules les plateformes avec paiement inclus sont concernées par le nouveau règlement fiscal

Effectivement, les plateformes en ligne avec services de paiement sont les seules à être touchées par cette nouvelle règlementation. Lorsque la transaction est réalisée en dehors de la plateforme, cette dernière ne sera pas en mesure de la déclarer au fisc. D’ailleurs, sur Le Bon Coin, la plupart des ventes sont achevées ailleurs que sur le site.

Pour les locations, de la même manière que vous déclarez les biens que vous louez aux impôts, les outils en ligne les déclareront également. Tous ces gains sont imposables et les cas de figure changent selon que vous recevez un montant supérieur ou inférieur à 70 000 euros chaque année.

Pour les covoiturages, les partages de frais ne seront pas taxés. Mais si les déplacements génèrent des bénéfices, ils seront imposés.

Blablacar affirme que la presque totalité des internautes ne seront pas affectés

Selon le numéro un des plateformes en ligne de covoiturage en France, 99% des utilisateurs ne seront soumis à aucune imposition, et leurs informations ne seront pas communiquées au fisc. La nouvelle règlementation ne s’appliquera qu’aux utilisateurs qui reçoivent plus de 3 000 euros et qui procèdent à plus de 20 transactions dans l’année. Ces utilisateurs ne représentent qu’une partie minime des conducteurs de Blablacar car d’une manière générale, BlaBlaCar n’est sollicité qu’à de rares occasions par an, pour un prix moyen de 150 euros environ. Cette plateforme transmettra aux services fiscaux, les informations des usagers concernés par l’imposition, le 1er janvier 2020.

En fait, la déclaration fiscale ne concernera que quelques utilisateurs des plateformes en ligne. Les services moyennant des frais devront tous être déclarés, mais cela variera en fonction du service en question (soutien scolaire ou bricolage à domicile). Par rapport à la location de maison meublée, Airbnb et es homologues devront déclarer vos revenus au fisc. L’impôt sur les revenus sera tributaire de la somme encaissée pendant l’année.

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