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Vous souhaitez créer votre entreprise mais vous ne savez pas pour quel type de société opter. SA, SAS, EI, EURL, EIRL, SNC, SARL ? Les statuts juridiques peuvent présenter des avantages ou des inconvénients selon votre situation : trop ouvert ou trop contraignant ? Montant minimal du capital ? Couverture santé ? Associé ou non ? Séparation du patrimoine personnel et du patrimoine de l‘entreprise ? Nous allons vous aider à déterminer quel statut d’entreprise serait le plus judicieux au regard de vos attentes. Pour les plus curieux d’entre vous, le Blog du Business attitude aborde chaque semaine l’actualité des entreprises.

La société par actions simplifiées

Avec le statut SAS (Société par Actions Simplifiées), vous ne vous fermez pas la porte à un éventuel associé. Le dirigeant est assimilé-salarié et il bénéficie donc d’une couverture maladie. Choisir ce statut peut être particulièrement judicieux si vous êtes confrontés à des problèmes de santé incompatibles avec votre activité qui pourraient vous dissuader de se mettre à votre compte. L’alternative SAS vous couvre si vous êtes contraint de mettre fin à vos affaires. Vous gardez la liberté d’investir dans d’autres sociétés. Par ailleurs, ce statut ne vous impose aucun montant minimal s’agissant de capital social. Pour finir, la société par actions simplifiées implique une pleine autonomie du dirigeant dans les démarches administratives.

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée

Le Statut EURL est très proche de l’option SAS. Il sera toujours possible de s’associer avec une personne à l’avenir. Le montant du capital social reste libre. L’entrepreneur doit assumer seul toute les tâches administratives, juridiques et fiscales. Cependant, l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ne permet pas à son dirigeant d’investir dans d’autres entreprises. Le dirigeant sera assimilé-salarié s’il existe plusieurs associés.

Les entreprises individuelles

Qu’il s’agisse d’une entreprise individuelle (EI) ou une entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL), le dirigeant devra toujours remplir ses obligations fiscales, administratives et juridiquesmais il lui sera impossible de se trouver plus tard des associés. En effet, le seul avantage de l’EIRL par rapport à l’entreprise limitée est de pouvoir distinguer, notamment sur le plan fiscal, son patrimoine personnel et le patrimoine de l’entreprise. De plus, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier peut être particulièrement judicieux dans certains cas, par exemple le dépôt de bilan. Vous n’êtes assimilé–salarié.Le chiffre d’affaires d’un d’une microentreprise ne doit pas franchir 32900€ pour les services et 82200€ pour les autres activités.

Diriger son entreprise à plusieurs

Si vous souhaitez diriger votre société avec six associés ou davantage et que vous êtes ouverts à des investissements extérieurs, seule la société anonyme (SA) pourra répondre à vos besoins. Cependant, ce statut exigera de vous un investissement de 37000 euros minimum. Si vous préférez gérer votre entreprise avec un nombre plus limité d’associés, vous aurez le choix entre la société en nom collectif (SNC) ou la société à responsabilité limitée (SARL). A la différence de la SARL, la SNC donne la possibilité au dirigeant de protéger son entreprise et de s’entourer uniquement de personnes de confiance.La SNC et la SARL laisse l’entrepreneur libre de définir le montant du capital de son entreprise. De ces trois types d’entreprises, seule la société anonyme garantit au dirigeant le statut d’assimilé-salarié.

 

Cette page officielle du gouvernement fait le point sur les statuts d’entreprise : cliquez ici.