Tout véhicule de moins de 3,5 t doit passer au contrôle technique. Cette étape est rendue obligatoire par l’article R323-22 du Code de la route.

Devenu obligatoire depuis 1992, le contrôle technique concerne tout véhicule neuf ayant plus de 4 ans. En général, les automobilistes sont contraints d’amener leur voiture dans un centre agréé pour effectuer une vérification complète de leur bon état de marche. À ce propos, le contrôleur examine au total 133 points de contrôle, qui peuvent occasionner ou non une contre-visite en présence d’anomalie. De ce fait, la réparation de l’automobile est requise avant de la ramener à nouveau dans un centre de contrôle agréé par l’État. Si un défaut de contrôle technique est détecté, le propriétaire du véhicule sera sanctionné par une amende de 4ème classe. Aussi, son certificat d’immatriculation (ex-carte grise) sera confisqué et le véhicule en question fera l’objet d’une immobilisation. À titre d’information, l’application de la nouvelle procédure de contrôle technique a entraîné le passage de 123 à 133 points de contrôle. Quant au niveau de défaillances, celui-ci passe de 410 à 610.

Le contrôle technique des voitures d’occasion

Les voitures d’occasion sont tout à fait éligibles au contrôle technique, même si elles sont acquises auprès d’un mandataire. En France, près de 18 millions de modèles, neufs ou d’occasion sont concernés par cet examen périodique. L’objectif est de vérifier le bon fonctionnement du véhicule tout en inspectant son entretien. Le type de véhicule très prisé par les Français est la voiture particulière (VP). Ce modèle regroupe les monospaces, les citadines, les SUV et 4×4 ainsi que les berlines.

Sur ce, les automobiles circulant sur les voies publiques françaises sont relativesà ce contrôle, même si leur motorisation est hybride, essence ou encore électrique. À son quatrième anniversaire, tout véhicule doit ainsi passer par le contrôle technique. Ensuite, cette étape s’effectue tous les deux ans, et ce, toujours dans un centre de contrôle technique agréé. Il est à savoir que les véhicules de société et les fourgonnettes sont aussi éligibles à cette loi. Ils figurent dans la gamme de véhicules utilitaires et doivent passer chaque année à une vérification périodique ou anti-pollution.

Le test anti-pollution, une nouveauté lors du contrôle technique

D’ici quelque temps, un nouveau test anti-pollution sera inclut au contrôle technique d’une voiture. Celui-ci a été développé pour analyser les oxydes d’azote (NOx) de l’automobile. Certains centres de contrôles techniques ont déjà procédé à ce nouveau dispositif depuis début septembre 2016. Tout au long de la vérification du véhicule, si le contrôleur détecte un niveau de NOx élevé, cela indique qu’une mauvaise combustion du carburant se trouve dans le moteur. La mise en place de ce test est de limiter, voire réduire, le taux de la pollution atmosphérique produite par les transports routiers. Face aux dépenses liées à ce nouveau test, un coût supplémentaire est à prévoir par l’automobiliste durant son passage dans un centre de contrôle technique agréé.